L’amour nous rend vulnérable
Pourquoi les émotions de nos proches nous touchent autant ? Pourquoi les émotions que nous ressentons auprès d’eux sont si puissantes ?
Pourquoi c’est si bon ? et Pourquoi ça fait si mal ?
L’amour de nos proches, parents, enfants, frères, sœurs, nous donne des ailes. Pardessus tout l’amour de l’élu de notre cœur ! Un câlin, une parole qui encourage, un baiser, un compliment, un regard plein de tendresse. Se sentir aimé, vivant, important aux yeux de l’autre, se sentir utile. Ce sont là des besoins fondamentaux.
Voilà une description de l’état amoureux : « une constellation dynamique de désirs, de sensations, de fantasmes et d’affects, conscients et inconscients, qui modifie, pour un temps, l’ensemble de l’organisation personnelle et qui se traduit par une disposition irréversible à constituer l’objet élu en tant que source et centre de toute satisfaction, de tout bonheur, mobilisant l’essentiel des ressources énergétiques » David C. L’état amoureux
En mettant « l’objet élu en tant que source et centre de toute satisfaction, de tout bonheur » on devient dépendant et dans le meilleur des cas cette dépendance est réciproque. C’est l’étape de la fusion amoureuse. C’est l’interdépendance.
L’absence de recul, l’investissement complet peut amener une surévaluation de l’autre, de ses capacités, de ses qualités. Une dépendance à son regard, à ses gestes, à ses idées, goûts, opinions. Se sentir exister dans son regard, se sentir vivant, comme flottant entre la réalité et l’imaginaire. Émotions si fortes et si intenses qui nous poussent, pour les revivre encore et encore, comme un drogué accroché à sa dose, à ne pas voir la réalité telle qu’elle est. Qui nous pousse à défendre l’être aimé contre vents et marées, à minimiser ce qui nous déplaît, à le disculper toujours, à entretenir aux yeux des autres une super image de cet être qui capte toute notre attention et toutes nos énergies.
Et quand la réalité reprend le dessus, tôt ou tard elle s’impose dans le quotidien, quand les défauts apparaissent, quand les premières incompréhensions arrivent, quand il s’agit de sujets, de comportements qui ne sont pas en adéquation avec mes valeurs, qui me choquent, la déception, la tristesse arrivent. Parfois c’est encore plus intense, c’est l’écœurement et la honte… Je me suis trompée.
Et ça fait mal. Émotions d’égale intensité que celles vécues auparavant et qui me remplissaient de bonheur. Plus j’avais investi la relation plus les émotions sont intenses, durables. Plus j’avais « plongé » plus c’est douloureux.
Avoir le cœur brisé n’est pas qu’une expression. Les japonais appellent ces troubles “syndrome takotsubo”, en occident ils s’appellent “syndrome des cœurs brisés” ou “cardiomyopathie de stress” ! Et les symptômes et troubles ressemblent à ceux de l’infarctus. Oui, les affaires de cœur c’est du sérieux.
L’amour nous rend vulnérables
Devenir dépendant et dans le meilleur des cas interdépendants.
Surévaluation de l’autre, de ses capacités, de ses qualités. Dépendance à son regard, à ses gestes, à ses idées, goûts, opinions. Se sentir exister dans son regard, se sentir vivant, comme flottant entre la réalité et l’imaginaire. Émotions si fortes et si intenses qui nous poussent, pour les revivre encore et encore, comme un drogué accroché à sa dose, à ne pas voir la réalité telle qu’elle est. Qui nous poussent à défendre l’être aimé contre vents et marées, à minimiser ce qui nous déplaît, à le disculper toujours, à entretenir aux yeux des autres une super image de cet être qui capte toute notre attention et toutes nos énergies. Et quand la réalité reprend le dessus, tôt ou tard elle s’impose, déception, tristesse, écœurement, honte,… Émotions d’égale intensité que celles vécues auparavant et qui me remplissaient de bonheur. Plus l’enjeu est grand plus les émotions sont intenses, durables. Avoir le cœur brisé n’est pas qu’une expression. Les japonnais appellent ces troubles “syndrome takotsubo”, en occident ils s’appellent “syndrome des cœurs brisés” ou “cardiomyopathie de stress” ! Et les symptômes et troubles ressemblent à ceux de l’infarctus. Oui, les affaires de cœur c’est du sérieux.
Le syndrome d’investissement
Le syndrome d’investissement c’est un phénomène qui amplifie, qui fait durer la douleur, le mal-être et la tristesse quand l’amour n’est plus là.
Plus une relation co
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